Après des nuits et des nuits sans sommeil, finalement prendre conscience du réveil. Ce n’est pas qu’il fasse beau ou que la traversée fut rude mais le moment est propice au réveil. Le voyage comprend les jours aussi bien que les nuits. Sur la grève allongé cet indéfini d’une eau qui s’achève et un sentier dont on ne voit que les premiers grains de sable, brins d’herbes l’ombre dévorant et la claudication sont le chant d’un oiseau. Papillons font signe que le moment est venu, l’aube respire et envoi un souffle anodin. Se tourner sur le dos et regarder le soleil, la direction importe peu, une force habite le moment et l’évidence emplit. L’autre me dit qu’évidence et incidence ne sont pas le signe d’un vide ni d’une cassure mais profite d’un instant où l’air perce, pour reprendre son souffle et malaisément sans mimique soupirer dans mes bronches.