Les assemblages permettent de réverbérer un clair obscur incertain à la lumière de notes d’une musique ou la salamandre d’un émail mord la voix : on suit le fil incertain sur le chemin du rasoir se blessant à chaque pas, à chaque écart du larynx, un pansement à chaque doigt arrête les saignements. Dans la bouche du long tubulaire qui ne mène qu’à lui même poursuit une hallucination de clarinette basse, un soupirail est levé, le danger semble vaste un vase labyrinthique une fois soulevé le chapeau, il ne s’agit plus de perdre. Pas par peur. Par la plus grande vigilance les paris sont élevés, glisser et on meurt étouffé, dévoré par les rats. Chaque pas soulève des flaques de stagnation, indignation, un amas de bohémien chante sur l’ile et affutent les instruments, la voix parvient caverneuse, pas de vision de printemps ni d’aube mais quand sortir du tunnel ? Il faut opposer aux aléas aux passant, vivre nous heurtent. Ma grosse colère attachée aux sourcils, coup de fusil, je vais a contrario sachant que je dois arracher, déchirer la la plaie et filer d’un bon pas. Il n’y a pas de cicatrisation, l’évangile en est plein. j’entaille, je soulève un coin de peau sens palper l’organe et l’orgasme est un spasme. la fille me sourit. je laisse les mendiants mendier et les mourants mourir .
