Un échafaudage pour que l’ombre puisse s’y asseoir sujet au frottement et au déplacement – comme des couches frottant recouvrant la terre de bruns dont le gris constitue l’armature et laissant crisser les crayons inciser – les directions que les grandes entailles donnent à la toile Sur une liste accumulant les voyelles ou le départLire la suite
Archives de l’étiquette : Diebenkorn
ton corps mon corps jaillit l’étincelle déprimée de ces flancs est cet astre qui contredit la chute libre et l’aurore le jour boréal la flore est juvénile
Il y a plus le son de la furie les grelots de l’absence dans le brouillard il y a la macération des regards mort nés que j’ ai lancé quand ours blanc sur l’iceberg et toute la documentation in extenso la dérive des continent le trou d’ozone et la fonte des glaces un brisant etLire la suite
rêvé
La vie est devenue si étroite et le courant vers l’imaginaire a été coupé. cela fait comme un placage d’une image sur celle mouvante de mon corps sans image, mouvant émouvant une auto dans la distance. Penser ne parvient pas à faire naitre ces images, penser ne permet que d’allonger les pas et fixer leLire la suite « rêvé »
Il y a bien tous les jours la rumeur et même quand je suis seul l’embarras cette tension cette distension d’être face à face et pourtant si éloigné « miles apart » (comment traduirait on ça) sans être opposé mais si loin hors d’atteinte un mur opaque un mur du son un son rouge ou tout simplementLire la suite
un virage qui surgit du cœur s’efface le long d’un paysage sans fin de nuit deux jambes cool ( un air qui fronce de nuit les lignes noires ) bien accrochées le regard perce et quand il surgit elle te fait fondre deux phares qui pointent dans le brouillard le dégel est arctique est tropicalLire la suite
Il y a des jours ou le crayon gris ne parvient qu’à rehausser les ombres, est-ce une émotion, la remontée du bras est comme une retenue d’eau, vient se jeter dans ces replis où se cachent les yeux, la bouche gorgée de mots, la retombée du cou le bleu la chaleur rouge sous le couvertLire la suite
Les couches que sont les ombres et les lumières pourraient être un paysage que ce soit toi ne prouve pas que ce ne soit pas ce qui en devant de toi regarde et que tu regardes – qui se réverbère – ouvert sur ta face et que tout ralenti et que je suis arrêté IlLire la suite
Un peu triste, se dit que ce qui importe est à la pointe, éclate de la couleur et du plaisir d’être exposé, ce qui est fatigué tombe, reste l’envie d’être avec elle de se réjouir et il sourit. Les enfants dans la rue, d’ailleurs, ne font que crier. Ne t’encombre pas.