embarquer

Traversée du sommeil suspend la lenteur, dans cette chute, qu’est-ce, la mélancolie des souches et cette obscurité des fonds, les rafraichissements des lavis loin de l’aube, les éloignements  des étalements des ombres et la lenteur de tout mouvement.  Les attentions s’étirent, s’égarent hors des doigts de la séparation qui glissent, l’annulaire tombe à l’eau, laLire la suite « embarquer »

pleine la malle, un collage

pour ce soir pas de temps pour un poème à moins qu’il ne me rattrape ai lu l’envoi d’Angkor et j’ai vu les belles photos du Cambodge, je voulais écrire un poème , l’ange est nécessaire et la mer est immense pour deux amis assis dans leur regard les yeux perdus dans le vide etLire la suite « pleine la malle, un collage »

quand on pense aux morts

Ramassé comme un serpent dans un panier le nœud se confond avec les fruits et les herbes posées un tapis assis est comme debout même si la nuit dehors Comme dans la rue l’étendue et même dans la boue ne la percevant pas les arbres de la forêt et les sourcils froncés suffisent à laLire la suite « quand on pense aux morts »

mots cargos doux de nuits

Que dire d’un matin de brume issu des tempêtes que dire d’une nuit bouleversante de l’ahurissement des boulimies d’orage cale surpeuplée de chaines ou de ballots mots cargos mots doux de nuits que dire d’un nom que l’on n’aperçoit qu’au lointain détail sombrant dans la généralité fumée noire assauts et coups de la diversité coupLire la suite « mots cargos doux de nuits »

le songe de la lumière

La baie est ouverte sur la lumière, elle irradie, Ce sont toutes les lumières au delà la forêt qui comme un prisme étend le visible dans une ardeur qui est à la foi et à l’éblouissement, l’idéal que chaque voilier en partance emmène s’il tient à revenir. De la fenêtre sans ombre l’idéal se fondLire la suite « le songe de la lumière »

feuille à la main

Dans le grès se refléter de feuille en feuille, cette masse, accentuée par les mains, les cygnes, un raccourcis sème l’élégance Le soir descend, le soleil prolonge l’incessant qui descend Dans l’alcôve de la chute mon œil dans cette osmose désire l’harmonie , cette  syncope des temps La percussion et la précision dans la mainLire la suite « feuille à la main »