Chanvre et lin

Indéfiniment   Féminine amplement   à la date de l’avent   la masse jonche   odeurs d’irruption   féeries biscornues     si dans la mare le poisson     la taille d’une bicoque   elliptique narcotique   l’ambivalent placenta   nonchalant morcelé   musculature chaloupée   d’une épée trempée  

Portrait de l’endormie

C est une naufrage entre les briques les jumelles permettent de sangler les vides le rouge à lèvre est peut être dans les creux X Je baille l’eau maintient le naufragé D Semble refermer le sable cap au piment il fait nuit dans le gris deux baguettes abouchent la crevette G Une feinte entre lesLire la suite « Portrait de l’endormie »

les jambes

car si les jambes ont du charme, c’est surtout à les contempler celles des nymphes lorsqu’elles sont guerrières et armée de haches celles du bataillon des amazones du Royaume d’Ifé ou les courbures du Fleuve Amazone qui des plis et replis la musculature galbée les tensions dans les coudes profondeurs et chutes celles des reinsLire la suite « les jambes »

l’aube de l’ô se prononce « ou »

L’aube de l’ô se prononce « ou » comme un acquiescement un baiser au bleu, on ne saurait à moins se parer mais ce n’est pas tant le bleu que l’on le voit que cet océan mouvant, vivant des ses mouvances, l’errance est un vivier du noir au gris se nourrit le bleu mais drapé de blanc demeureLire la suite « l’aube de l’ô se prononce « ou » »

granitaire

L S 2003 mamelles lactaires la sève entaille l’accueil charismatique la calligraphie de l’instable perce les trouées en coulées bleues de noir femme pluie déhanchée dans le rouge ronde granitique à l’assaut des douces lisses horizontalité contradictoire tu ouvres dans la largeur bouche delta les faîtes du nœud ondulatoire émancipation nivellée dans le pas alezanLire la suite « granitaire »