
car si les jambes ont du charme, c’est surtout à les contempler
celles des nymphes lorsqu’elles sont guerrières et armée de haches celles du bataillon des amazones du Royaume d’Ifé ou les courbures du Fleuve Amazone qui des plis et replis la musculature galbée les tensions dans les coudes profondeurs et chutes celles des reins mais aussi de cascades ne se résolvent pas en rives mais s’épanouissent dans le corps qui de la femme fait le plein de la force
tourbillon ramenant le corps en son centre déclenchement de la puissance engouffre le réel en son sein large embouchure nourrissant l’ovoïde enserrant l’univers et comme en coït nourrir aux dimensions du monde la perpétuelle métamorphose
Déesse, mère de tous les dieux et louve, sirène au plus profond des eaux faisant jaillir la naissance assimilée à la richesse, la luxuriance et à foison
étoile à toison

des galbes femelles les mâles la force cascade et déferlement trop soudain surgissent en cataclysme père dévorant ses enfant, force se livrant en vain si l’arrondi et la châleur ne venait couver et s’enhardir du sable
faire advenir les multiples de l’un
le corps étant un et le multiple se donnant à l’infini faisant croître sans s’essouffler des myriades et l’extension

fier nous nous fions à notre jambe d’appui ou allongement du corps
apte à dépasser le temps, à le chevaucher
fusent , les jambes
brèves ou longues, la linguistique du corps s’anime et donne sens au mental ainsi qu’au lingual s’épanouissant en croix les membres qu’un feu ne veut pas éteindre se nichant des pointes du pied remontant galbé vers la floraison qu’une musculature fine ou luisante la puissance même du corps un fruit perpétuellement en éclosion
le rouge est la couleur se coulant dans le bleu
« Le rouge est la couleur se coulant dans le bleu » ciel de ces couleurs impérieuses.