Partie comme une eau insatiable pressée par toutes les pulpes à la dérive de la source vers l’embouchure Le grand océan lustré des glissades de ses sables des brillances humides des résurgences mammifère hors de la mamelle Terrienne où se perdre et renaitre en un mot un seul : paître et se repaître dans lesLire la suite
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Comète
Comète pointe une comète centre rompt la vue rougit le sang sanctifie la pierre passée le feu raye et crisse les éclats vifs ou morts des queues le feu et le rose le rouge magmatique soulève du temps la lente brillance de tomber
L’astre brute hurlant brulant hors de toute description retombe sur ce qui repose d’un claquement de langue sur l’épiderme soleil m’a transpiré éclat noir d’une courte flèche lancée à l’aveuglette des puits éruptifs des volcans de l’étoile fureur retombant en soies brunes sur la métamorphose du pétale ouvert sur l’éclair et la roche en couleursLire la suite
Le vent chaud cette puissance à déstabiliser le figé osciller violemment par un déplacement qui désormais place l’être dans un sursaut solaire lui fait échapper à l’ombre, la lumière lui réalise ce qu’il y avait d’illusoire à se croire ligne droite en provenance d’un terreau obscur quand c’est de l’astre qu’il est l’esclave et qu’ilLire la suite
Derrière ce voile que la nuit relâche il est difficile de voir ce dont sont fait les tempêtes ces soubresauts du vide et de l’atmosphère quand le noir indifférencié lentement se lève brume et déchirements de jour la fermentation dans l’effarement de l’obscurité pesamment avec douceur cède à la vision sans qu’elle surplombe mais s’élèveLire la suite
Au matin la lumière et le vent faisant frisonner le monde et moi dans la longueur sans fin du filet d’âme qui déverse un peu sa mélancolie sur le jour peur de manque si nuage noir et l’ombre plus lourde que le soleil dévalant l’aura lointaine
portrait
Elle a ramené la beauté sur sa bouche comme un volcan au sommet de l’air L’île s’est embrasée en flammes suaves en gouttelettes de mer sur le grand vent chaud de la flagrance Elle a du bout de ses doigts sans penser à rien par le velours humide de sa bouche soufflé légèrement pour queLire la suite « portrait »
Ma bouche et son pied ambre sur le sol de l’île ses pieds couronnés d’or touchent et embrasent le sol si léger la poudre brune de la mer La trace dans le sable la lumière a laissé l’orteil la fleur et l’ongle s’envolent aux quatre vents de Port Louis embrassant les maisons rouges les visagesLire la suite
Tellement dans la beauté comment ne pas t’aimer envole toi embrasse les nuages salue l’océan foule la terre de l’ile couvre toi de ses fleurs et aime! nage dans les eaux de l’amour change de peau réponds au chant de l’oiseau j’enlacerai l’idée de toi rejoignant ton entièreté
Elle dans les bras de son île apprêtée comme une reine sereine comme une vestale pour offrir en retour à sa terre ses cheveux une parure d’or une perle de nacre à son cou mieux que de l’encens des bracelets sonores un anneau de l’amour sucre sur sa bouche le bec de l’oiseau sa joueLire la suite