Tapant sur la peau es tu vivant ? Le cœur au quart de tour un peu rouillé , la cage grince on va l’ouvrir voir si le fauve vit encore un tas de rêves qui peuvent encore servir des dons roulés en boule l’amour qui a attendu il n’était même pas attaché ce n’était pasLire la suite
Archives de l’étiquette : AuraLaura
ici le monde est éteint d’un gris métallisé d’un blanc blafard d’un couloir triste ordonnancement stérile cafards à perte de vue à la fenêtre la buée pour empêcher de voir le monde sous perf silence pesant de tout son poids sur le vivant hurlant de l’autre coté du béton rien à en dire sauf laLire la suite
La vague violemment indigo purement libre il n’y a plus d’incertitude le tourment violet dans le fond sonore de la roche et le ciel est immense le flux le reflux et le fil à la lune une seule respiration dans le torse le poumon hale inhale le monde tout dans une même lumière un seulLire la suite
le corps flambe sur la plage où je ne suis pas mais le corps flambe c’est une façon de dire au monde qu’il répond au soleil à la brulure intérieure à la nuit plus profonde que le temps nuit déchirée nuit de mille petits trous nuit de la lune qui s’oxyde nuit des marées vastesLire la suite
Comme les pluies remontent vers les hauts les brumes de cornes et de taureaux ffpoissons dans le bec des oiseaux ffterres déchiquetées à l’embouchure ffeaux limpides des fleuves sales l’océan dents dans la bouche du monde recrache le monde monstre ffrage aux lèvres sur la plage de l’écume pleure la chute de la spiritualité étendueLire la suite
Dès le retour des images la nuit fffla grande tendresse sombre les avant figures des fulgurances fdomaine des fcaches pliées l’étoile de la contagion fffles vagues fffde l’aube là où la mer s’embrase
Tous les chemins dans le désert S Sables roses sables vies rose des sables enfouies dans le sommeil des nuits le ciel l’étoile hasard la fleur née de la veille l’existence l’amour illuminent la voute
De tous les cotés des ruisseaux l’eau qui polie l’émeraude l’éclat du soleil les rattache à ton cou à la larme sur mon oeil que je jette à l’étoile sur ta peau à tous les regards obliques qui percent sous mes pieds qui collent au sable à la trace de ta dérive au loin maLire la suite
De ce qui pesait fermait comme une pesanteur la venue soudaine d’un ange un bourrasque claire les deux lèvres sourdes d’une fleur ont réouvert le monde absent volets clos lèvres fermées bras repliés sur socle terreau d’hiver maison hermétique traditions stériles te rabrouant dans toutes les sortes de l’absence quand dans le temps l’éclair alluméLire la suite
En attendant
En attendant quand rien ne doute ne jette de pale lumière sur l’endiablement que le soleil en garde sur chaque petite danse qui volète s’empourpre de sang aussi dru que la montée des aubépines les envolées des palmeraies et la voile qui soupire claque dans un vent doux à peine perceptible comme un murmure quiLire la suite « En attendant »