Derrière ce voile que la nuit relâche il est difficile de voir ce dont sont fait les tempêtes ces soubresauts du vide et de l’atmosphère quand le noir indifférencié lentement se lève brume et déchirements de jour la fermentation dans l’effarement de l’obscurité pesamment avec douceur cède à la vision sans qu’elle surplombe mais s’élève alors l’éclat et le mouvement sur l’horizon orientant toutes choses les rendant lumineuses comme satisfaites de la lumière rend à chaque corps sa raison et la fougue d’étinceler.
