La chaleur n’écrase plus elle est complice porté par des vents du jour venue de l’intérieur cesse de brûler le pourtour céleste non les aiguilles mais le bruissement de l’écrasement venu sur le corps comme une eau qui ruisselle allant au plus profond et remonte en pluie vers l’étincelle de l’univers en soi irradié
Archives de l’étiquette : AuraLaura
(sur une photo d’elle tenant son bébé) Assise Serrant contre soi un bébé sans mots graves à hauteur de taille langes rouges mailles du temps la moue câline et le baiser à l’enfant porte la tendresse porte la douceur dans un seul souffle tenant le monde fermant les yeux la tonalité grave de la contrebasseLire la suite
Song quand tu t’en vas
Tu m’annonces que tu t’en vas, je le savais j’attendais dans le silence les beaux oiseaux sur la cote font face à l’océan à l’immensité de gouttelette le regard perdu dans la beauté les pattes rivées sur l’avenir je m’en souviens tu me l’avais dit le bel oiseau aime l’espace il s’envole au carmin qu’ilLire la suite « Song quand tu t’en vas »
Tourterelles ou pinson oiseaux migrateurs moi aussi venez me voir je n’écris pas pour plaire mais l’astre brille il illumine c’est à dire qu’il est après avant ou malgré l’éclipse ou quand l’ellipse est la plus grande j’en oublie de manger je me fixe au rayon le plus chaud et je tourne avec lui parceLire la suite
Aimer est planté comme un astre sur la fleur fleur que j’illumine est un astre astre et la fleur sont aimer
Car les mots laisse une trace dans le ciel sur la terre en ton âme une déflagration j’ai bien tort de me demander où tu vas tu es là où le feu d’artifice illumine sans que je sache bien pourquoi la mèche allumée l’éther s’embrase autant de fleur dans l’air que d’étoiles de pépites dansLire la suite
je suis sorti dans le jardin quatre pétales mauves faisaient une bouche certaines s’ouvraient toute rouge le monde par la couleur exhalait l’envie tirait de chaque age sa floraison mes corolles au soleil j’ai suivi le conseil de la nuit je me suis mis à écrire avant d’aller peindre le reste pouvant attendre
J’ai vu venir vers moi ce que je pressentais ma vie m’avait marché les yeux fermés comme séparée par une distance de verre tourné sans doute vers l’intérieur l’extérieur semblait d’un autre ordre pourtant comme arrivant avec clarté un jour limpide libéré des occlusions comme réveillant mains soleils endormis s’en venant à bout de laLire la suite
sur le seuil
j’ai beaucoup plus de facilité à partir de la trace de l’encre ou du pigment, à m’arrêter devant un monceau de la réalité indéchiffrable que d’avancer devant le seuil hermétique d’un poème car déjà le poème pour moi n’a pas de seuil, pas de toit , pas de murs , il les emprunte à laLire la suite « sur le seuil »
Une enfant tout sourire s’est avancée vers moi tout babil elle a mis sa main sur mon bras l’air de me dire quelque chose. Moi je pensais à toi qui doit partir. L’enfant nullement découragée est revenu m’a tapé l’épaule gentiment, voulait t’elle jouer , me dire quelque chose. j’ai pensé aux vie que j’avaisLire la suite