Une enfant tout sourire s’est avancée vers moi tout babil elle a mis sa main sur mon bras l’air de me dire quelque chose. Moi je pensais à toi qui doit partir. L’enfant nullement découragée est revenu m’a tapé l’épaule gentiment, voulait t’elle jouer , me dire quelque chose. j’ai pensé aux vie que j’avais désiré et à tous les enfants qu’il y avait et je me suis dit « les revoila », j’ai eu envie de partir, repartir pour un temps qui serait à la fois demain et d’hier, j’ai pensé à tout ce qui heurte dans la poitrine, j’ai retrouvé la lumière dans les pins et le ciel, cette impression de force dans la nage, ce corps iliens rêvé plus fort et souple comme l’eau du monde
J’ai pensé je te le dois, je t’emporte avec moi dans l’eau et nous glissons plus léger et agiles, j’aime nous faire tanguer, mon esprit suit, la poésie est ancrée, sédimentée en un continent , plutôt archipel aux passages infinis, la poésie m’enroule le monde, dans la mémoire et dans le sentiment, j’y habite désormais comme dans un bateau ou je t’accoste. L’amarrage à ta beauté dans la baie, comme un paradis d’oiseau attraper des cordages à caresser tes voiles à les désirer plus que tout , je voulais t’enlacer partir avec toi plus loin que le soleil et les étoiles permettent , tout ça dans un instant. comme un déchirement de voiles. Tu ne serait plus ni paysage ni la baie ni cette irruption de la lumière ni tout ce que je vois , tu serais au creux de moi .
