Ma bouche et son pied
ambre sur le sol de l’île
ses pieds couronnés d’or
touchent et embrasent
le sol si léger
la poudre brune de la mer
La trace dans le sable
la lumière a laissé
l’orteil la fleur et l’ongle
s’envolent aux quatre vents
de Port Louis embrassant
les maisons rouges les visages
les yeux clos de ma bouche
que j’avais entrouverte.