Elle a ramené la beauté sur sa bouche comme un volcan au sommet de l’air
L’île s’est embrasée en flammes suaves en gouttelettes de mer sur le grand vent chaud de la flagrance Elle a du bout de ses doigts sans penser à rien par le velours humide de sa bouche soufflé légèrement pour que vogue s’envole s’irise la douceur Du plus profond de la couleur des grains fins pour que se détache de sa peau aussi fine que dix mille sanglots du soleil sur le teint la transparence à vif le crin La lumière un seul étincellement l’oiseau multicolore s’est mis à vibrer ailes de feu crinières de cristal chant insistant des myriades de bouclettes envahissent l’océan harnachées d’eau en droite ligne verticale plongeant là où la langue de terre se détache Flot sur l’eau plane l’alizé sur une ligne mélodique de basse aussi volubile que la mer violente et verte la belle tige d’hibiscus.
