mais je crois qu’à force elles construisent une barrière de fer à force de chercher à détacher l’air à force de forcer la terre à lâcher l’air … à force que l’air s’infiltre dans nos têtes les paroles sous couvert et les fossés et l’habitude des bombes finissent par ouvrir en soi commeLire la suite « sente »
Archives de la catégorie : ailleurs
rumeurs
mais chausser des palmes pour grimper à l’arbre ? sur la chaume du monde un orme un gecko dans l’aile de l’hirondelle le kérosène s’allie au feu de brousse j’entends les sanglots désolés de la glace la fonte creuser un trou pour y cacher l’eau tant qu’il y reste du froid au printemps les mésangesLire la suite « rumeurs »
Trace du rêve
e muet s’efface l’ourlet articulation inusitée ces sons en disent long qui entend le vent qui entend l’inaudible sous les branches des voyages ploie la masse se fait sentir sont-ce consonnes cette alliance ce lien nécessaire pesanteur arrime les masses dans le mot écrase rythme l’air sinusoïdale Lire la suite « Trace du rêve »
Ekwos
est-ce mon habitude croupe le cheval , par où tu montes et délivres par où tu étends à la trajectoire deLire la suite « Ekwos »
and kissing you stroking Horse neck
spreading your wings my love wooden horse on warm breath Ekwos nasus blowing flabbergasting hooves hamering freedom while in the oven cooking okra greens side by side with rolled roasted poultry in carcinogenic pastry meanwhile over a turtle mountain a canopy breaking ground and grinning fading carpet hovering over a forest singing of Lire la suite « and kissing you stroking Horse neck »
seeking sky
As I lay down the earth muttered brown sky fell over me and I shuderred upheaved photo © BERNARD PLOSSU
terre d'exil
même si on ne la connait pas qu’il faut frapper à la porte fermée interroger l’invisible de derrière la porte fermée tu sais c’est pas facile , des fois des fois je voudrais la raconter l’histoire même si je ne la connais pas essaye , peut être qu’elle surgira des mots à l’improviste mais lesLire la suite « terre d'exil »
l'assoiffé nocturne
fixité malgré ces vents tourbillonnants, ces feuilles farandoles tombent mortes à nos pieds, elles étaient si vibrantes aux rainures, si verte de vitalité qu’elles faisaient briller l’arbre de splendeur, elles n’accrochent plus la sève aux branches, n’enflamment plus l’azur dard de l’été elles s’entassent dans un tapis jaune , elles couvrent d’or les forêts avantLire la suite « l'assoiffé nocturne »
rive vent mer
et éloigner ramène au rivage le vent le vent la nuit l’aube le sable pli apaisé la rive et l’étoffe survoltée la courbe colorée sans laquelle la droite se fige
rencontre
les entendant je caressais l’arbre dans la cour et fit quelques pas, illuminé de ces derniers vers en lune, ils résument tout , et le torse tendu mes pas sautant rejoignent le chemin effacé, cette draille recouverte de buissons épineux , de pierres brise pieds, les sabots torrent et l’attention qui gronde l’autoroute et lesLire la suite « rencontre »