est-ce mon habitude croupe le cheval ,
par où tu montes et délivres par où tu étends à la trajectoire de l’enclos / l’encolure
par le cou la déchirure / crinière
par là s’accroche / caresse l’immensité et soi
le défilé imbrique boite/déboite
presqu’au dessus de la canopée des cimes chevauche enlacé au crin
c’est comme faire l’amour au monde
en étalant comme des ailes aux naseaux
épi-souffle de l’étalon /jument ekwos le dit bien
le temps de ton souffle n’est pas épique
le grain l’herbe le vent libre erre / balance le gréement de la plaine entortillada des chemins dévale / remonte à ras / lourd un lac en bas des collines là haut les roches mont aride l’horizon en dessous les veines d’Ekwos ou dans le bris du ciel à flanc de nuage l’ancêtre
L’ arbre parsemé L’ ours biche à l’orée et moi / large au temps
Batifolant comme prose. N’est-ce pas ?
batifolernon comme un papillon mais comme une crinière libre au vent large au temps