sans temps attentive à la distance et soumise en cascade
le corps sans prise ne repose sur rien
sans temps attentive à la distance et soumise en cascade
le corps sans prise ne repose sur rien
Une main soumise dans la catastrophe des doigts sont enclins à penser, douce villégiature, courbe longitudinale, les neiges repartent dans une rasade longue, saccade de l’air secoue la chevelure, l’onde est défaite et tremble dans le toucher à la peau, revenant à Toi, la courbe des saillies s’ombre. La peau souffreteuse s’est tue, irradiations des sueurs sur les pores, comme une luge. Peu à peu, comme une ville soudainement élucidée, s’incarnent tous les points de nos affections, on est étonné des tremblements, ce corps sous l’œil et les doigts savants courent sur la nuque, d’un lait plus blanc qu’une rage joyeuse, fondre, voir, jaillir, étouffer le fracas de l’épiderme, se souvenir d’un blanc ondulant, sentir l’octave du sexe plus doux encore que la laque d’un rose appelant la navigation, doigt sur sa source, souvenue par les bords, dans le bain vert, le noir vient se perdre, la nacre s’emballe et convulsive, sur la bouche, rayonne l’attention d’un mont fier.
C’est l’honorer d’un pli poli, tige pressant sur les boutons prévenants du cerisier, de cognassier s’étoffant de la touffe de la lune.
sésures bleues
fines rayures bleu azur
des roulis de vagues submergent l’océan tempête de sable
le long des coutures des profondeurs inouïs
le bouton surfe sur la barre semble sombrer
est reprit par l’autre jambe entre le pli
sur l’immensité sableuse deux pieds les doigts fières étoiles se devancent
comme deux bras de terre
affleure les rimes corail
nacre ou points de sable saltimbanque la peau
la profondeur un astre à l’horizon
l’univers se confond
s’illumine vert terre de soif
la perspective inouïe délaisse les rives et centre à la marge
deux pieds comme une vague de fond