opalines senteur et cuivre
papyrus dyonisiaque
un secret s’y trouve réjoui
§
Dans l’échappée nocturne
l’argile
flore d’une coulée de lave
§
telles qu’elles
opacisent à mi-chemin
égarent
ramènent au chemin
qu’elles
tracent sur ma rétine
§
gémissent
noir bleuté
§
Les mains brunes
effilées et fortes
§
d’accord elles luisent au soleil
mais la tendresse les détiennent
§
voiles éprises des jeux de lumière
§
Comme une mise en abime
les mains sauvages
oublient les mots retords
§
L’intempérance
les pigments qui détonnent
s’agrippent à l’espérance
§
A l’aube remontent du fonds des tons
§
Magnificence des bruns
ondée sur les doigts
le sang des roses s’épanche
§
Aube de rose la robe rosée
vacarme de la pigmentation
§
Tes yeux plissés
ta lèvre plissée
terre dissimulée
§
volcan refroidi des plis
des gorgées chaudes
le cratère dans ta main
§
le nacre
blancheur de lait
luit
comme une aura
§
au bord de tous les bords
plis cendrés
gris carnés
lave orangée des foudres
§
carmines ombrées
au vif rejet d’azur
§
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