le roc qui se noyait dans l’oc »an
l’océan qui tentait de raisonner le roc
en colère
sa bouée
la puissance sans fond
et son apparence de calme
sa placidité
parvint à entailler
la susceptibilité
il se résigna à être
qu’un roc
dur et immobile
laisse aller àlui
la pluie
les vagues même quand la tempête lève
le vent et les gouttelettes si fines
les algues
les seiches et les murènes
les calamars géants et les baleines qui échouent
les moustiques
et les ricochet de galets lancés
coques de navire et bois lavés
pêcheur et amoureux
bétonnière quand la wehrmacht construit une base d’UBOOT
crabes et oursins lui marchent dessus
un égout débouche pas loin et il se serre le nez
mais la brume lui apporte des nouvelles des épices
et les fleurs jetées à l’eau de l’autre coté lui parviennent en songe
l’esprit parfois s’égare
ou faut il croire la fable et des pétales lui sont ils une douceur
venue de loin la robe blanche a abrité des poissons
et caresse son immobilisme de gros dur
fichée dans le socle
une ferraille peigne le vent et ratisse l’air
comme un cachalot le plancton
et l’océan sans broncher reste lui aussi à la même place
sans béer
la force de Lam de l’oh céans, la mer me manque, me manquait là 🙂
oui mais lam c’est plutot le roc envahi par les crabes ! un petit plongeon me rafraichirait
Modeler à la matière haute saison couleur sonore.
il faudrait que les mots ne signifient que bruit lumière et gestes
il faudrait que les mots soient les gestes de la bouche, le murmure des yeux, la lumière qu’on sonne entre 2 voyelles…Les crabes à cuire, à manger, ou laisser crapahuter, le roc est plus fort qu’eux malgré les apparences parfois…Lui est toujours là durant des siècles, pas les crabes 🙂