la trans-amazonienne des coup de pelles et des répressions virales le rideau est tiré sur le rêve projeté sur le rêve de la forêt des fleurs et des hommes jaguar des pierres précieuses sur les visages et les hauteurs des gouffres végétaux animaux et l’esprit qui rit si fort le tout est ramené dans des coffre-forts dans des boîtes numériques ramenée à l’équation ou à une suite de chiffre binaire ternaire ou que sais-je alors que ça souffle et que la richesse dans le silence et la couleur guérit on s’interroge la richesse des suites de sons voyelles voix et sonne paysage entrevu articulé glissé rythmé murmuré comme une corolle ces deux O ou les dentales ou la vue qu’on en a rouge de l’hibiscus de cette fleur dont le nom ne nous est même pas imaginable d’une poésie suprême parce que l’accord ou le respect ou simplement regarder amène mais cela suppose /de ne pas se poser la question du contraire / de ne pas laisser la fenêtre ouverte et rêver d’un souffle d’air / de ne pas s’y engouffrer et laisser le ciel aérer les méninges /de ne pas avoir l’envie de griffer les ronces/ de ne pas s’aventurer seul/ ou alors et c’est ce que je fais simplement regarder et vagabonde l’infinitif ne me plait pas actif c’est ramener au je sans qu’il y ait je c’est pourquoi je l’enlève pour ne pas le dire et donc de là dire autre chose simplement en l’omettant j’ouvre une trace sans bruit je chantonne car c’est le plus sûr moyen de circonflexe ce miracle qu’est une fleur ouverte le chant l’atteint par l’intérieur et suivant le cas elle guérit ou rend malade la faim et la vue d’une des visions le chanter aussi c’est renverser la tangente encore que je vous parle en une autre langue et que pour renverser il faut inventer je crois qu’un mot comme tangente dans ce contexte ne signifie rien je m’exprime en mots qui sont fait pour autre chose exprimer imprimer souffler j’aspire à un autre vocabulaire ou alors j’évite celui là je choisi des mots et je les arrange pour qu’ils soient respectueux dans ce mot un autre tueux peut être l’inconscient des valeurs à l’œuvre utiliser un mot qui veut dire ce que j’aspire mais en mêle un autre qui le contredit comment faire l’éviter en rester à respect et contourner la branche morte se saisi du jaillit comme une saillie retenir la langue entre ces deux mains comme un peu d’eau pure sacrée l’attitude et ce que j’en vois dit tout ce que je veux en dire la langue finira par plier ou s’adapter nodder ,, j’en garde l’image mais dans nod il y a no contre toute attente car le contraire est à l’œuvre le choix des mots est rude quand on veut s’en remettre à l’accord il suppose de soi même être en quête et de marcher au même rythme d’être à l’écoute et renvoyer l’exacte mesure que le corps impulse et reçoit ensemble d’un même tenant c’est pourquoi je défriche et monologue pendant que je pense à ce qui se joue lentement ou vite ces mots ramènent au corps je m’y soumet en mouvement chasse la position assise repliée d’un coup de rein car je (ce qu’il en semble ce raccourci pour dire être et ce qu’il s’ensuit) besoin d’air pour accomplir entrevoir exprimer dans l’extérieur de cet enfermement que l’immobilité suppose au contraire le pas libère le pas cet écart dans le ruissellement la succession du temps ce mouvement que geste restitue mais en avant alors que toute les positions sont permises elles ramènent toute à une volée le repliement ne conviendrait pas car il s’apparente à la mort l’immobilité plutôt la souffrance ou la jouissance tenue on change de dimension et alors les mots se transforment la syntaxe s’étire ou se rétracte selon que le sens à l’œuvre l’exige le génie de la langue transpire expire sans contrepartie le souffle n’est soumi à rien d’autre que la pression du thorax et des étoiles l’aventure gestuelle cosmique réactivée dans le mot la voyelle atteint parallèle à la vitesse de la lumière sans que cela en soit tente la simultanéité paradoxale transmutation qu’inventerait comme mot pour expliquer qu’un mot se dise étoile tenter l’étincelance en bouche en poids du corps et rythme souffle lance l’intense tion poétique y parvient
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Dans un bassin de rien du tout
qui leur tend son miroir,
L’astre du jour, la nuée sombre
ensemble se promènent.
Demandons-lui : » Comment fais-tu pour être aussi limpide ?
C’est simplement que de ma source
me viennent des eaux vives « .
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Du lourd à combien de carat ?
Oh zut, je viens de me rendre compte d’un oubli, dans ma précipitation je précise que ces vers ne sont pas moi !! Ils sont de Zhu XI, et le titre du poème étant « Pouvoir de la lecture ». Je l’avais noté dans mon carnet et oublié de le remettre à la fin du commentaire.
Si tu pouvais rendre au moine Zhu Xi ce qui est Zhu Xi, tiré de « Jeux de montagnes et d’eaux ».
Merci tout plein. Sinon bonne idée de mettre en avant les commentaires qui te plaisent.
ah !!! tricheuse va!!!! je me disais comme c’est beau et tout ça … et voila bon tant pis je rend à zhu ce qui est à zhu !
mais tout l’art du commentaire est là ! l(à propos et la subtilité , la culture sans qu’il n’y paraisse ! bravo !
Encore quelques grammes en plus, allonge de mots soufflants, une nature évasion, se défiger de la ssructure et l’allant générosité.
bon c’est décidé tu es nommé commentatrice officielle des vents de l’inspire avec le grade 1ere classe
Tu es un chou, choupilam. Je tâcherai d’avoir le niveau de la tâche, quoique tu sais comme parfois j’aime rester à la mine.