une ridicule appréhension me fait me dire je dois peindre dehors
peindre ce que je vois ou écrire mais peindre
malgré que je n’en ai pas fort envie
j’aime la nature mais je préfère m’y promener
aujourd’hui je me suis posé près d’une petite cascade à un endroit où l’eau reposait dans une saine profondeur
y reposer a calmé la journée comme un ciel se vide et s’apaise
j’ai ensuite poussé à travers bois en montant un chemin encombré d’arbres échoué des pierres culbutées on dit des chutes de pierres chutées le bruit de l’eau aussi chutait et je le percevais dans les lacets
je n’aime pas décrire mais si j’omets ces impressions et la pression de mon corps sur le paysage le pas et ce que je perçois voyais sentais dans ce voyage de garrigue
on me croirait parti dans un voyage et si je regarde c’est pour ne pas tomber ou parce que je suis saisi
mais c’est l’impression la plus forte stagne en moi
il faut la relancer
alors je peins
la masse et ce que je cède
je me peins moi dans le paysage ce qu’il a impressionné
ainsi rirait le maitre de Fabienne Verdier , mais pour quoi t’obstine tu à peindre ça
attends le moment de la peinture
