azuréenne

  doigts de pieds qui remuent sous le cuir   sur le ventre une mouche marche à quatre pattes sont-ce les pensées qui agitent les arbres   la fièvre rend fébrile le saule les branchages se prennent pour le tronc   la rivière à ses pieds passe     dans le jardin pousse une espèceLire la suite « azuréenne »

et si soudainement

et si soudainement les pieds trempés n’ont pas touchés l’eau la poussière aussi s’en défend sinon elle serait de la boue le thé dans le sachet attend que bout l’eau rouge pourtant l’eau inonde le bleu et jailli au bord des corps une grappe de pins simule l’extase quand passe la pie mes rêves ontLire la suite « et si soudainement »

un trait circul…

un trait circule entre l’envie dans le détroit du chemin le cercle m’assène cette folie   des pierres mon regard ne voit que l’eau et agite la pureté du nénuphar dans l’argile de l’oeil  tendre et tendu c’est l’agitation sans souffle   de la puissance du non-dit tout à coup montent les mots et éclaboussentLire la suite « un trait circul… »

Infuser

le thé infuse lentement je laisse mes pensées vagabonder comme la feuille souffle et colore sa présence dans l’eau sans rien toucher de ce qui entoure mon regard comme une libellule se pose sur les choses les unes après les autres,  sans s’appesantir ni rien en conclure le matin coule doucement il serait difficile deLire la suite « Infuser »