Derrière lui le clavier martèle il s’attache à chacun des mots Il y a un seuil et il y a une ombre traverser c’est à dire passer peu importe ce qu’il y a derrière il faut qu’il y ait une épaisseur se dénuder comme on revêt il trouve qu’il a un gros ventre
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Avoir grandi dans l’ombre des grandes bibliothèques, qui me semblaient énormes qui l’étaient peut être moins, avec des livres dans les placards, des livres d’une autre époque que l’on ne lisait plus, des histoire des chevaliers et d’orphelins rejoignant leur famille et le voleur est pendu, le voyageur s’initie à l’opium, les musiques sont deLire la suite
Malgré ce grand age la fuite en avant signifiait que l’on s’enfonçait délibérément dans la jeunesse, ré-ouvrant une vie, en refermant une autre, systématiquement traquant la possibilité d’une fuite car il devait y avoir l’idée de fuite au milieu de celle plus belle de la migration des oies, du tunnel dans les marges permettant d’échapperLire la suite
Tombe en dessous
Quand on a vieilli on pense que l’on a accumulé affiné les expériences, que l’on s’est dirigé vers la somme des horizons, la pointe effilée le corps dans sa lancée croit en la cible. Mais la mer est toujours aussi plate et l’on s’est endormi l’on est mort en chemin ou les autres sont mortsLire la suite « Tombe en dessous »
Soupir
de la mer et du sable des petites maisons Tous les jours sur le dos on rapporte quelque chose Un bateau finalement s’en va jeter l’ancre
il y a des jours où un seul regard et cette application convainc de retourner dans ces lieux où l’on ne croyait plus jamais revenir
l’eau qui coule
Il n’avait pas de parapluie, pas de maillot de bain pas le moindre chapeau et surtout il ne savait pas nager, pas marcher ni rien , il ne savait rien de rien et il lui fallait sortir de l’ombre où il s’était couvert, appliqué qu’il était , non , il n’y avait pas de recetteLire la suite « l’eau qui coule »
arboré
Sur le berceau dans l’aube qui m’a vu naitre il y eut des papillons dans le cou et un serpent qui y cherchait du lait. En ce temps là j’étais fermier et j’avais déjà un tronc et des branches recouvertes de mousses se perdaient dans le ciel. C’est là dans une enveloppe végétale et parfuméeLire la suite « arboré »
déshabillé suite
la poussière fait écran du bout des lèvres séisme grandes glandes paradoxales et levée longitudinale à la louche mise en bouche les cuisses au sec versant osé du pot au lait dégoulinant de la soupière tragique De la coquille un peu de nacre le miel est blanc sous la dent huître triste membres et coupLire la suite « déshabillé suite »
coucher le soleil
tes bras comme moi le toucher d’écume sexe gros œil lèvres groseilles le soir la marée le fleuve par nos pieds