Sur le journal des jours s’effacent les portées de lignes sensées aider les oiseaux. A chanter. Le silence bruisse entre les veines du bois et s’y est installé pour longtemps comme pour un long hivernage. Ce n’est pas de refuser de desserrer les dents, de cassures ni de froid, un sourd gourdissement et la rivière Lire la suite

Que dire d’une émotion peinte, pourquoi les mots et ne pas prendre un crayon et tracer des grands traits, cela devrait suffire Le peintre a pris la feuille et il a tracé des grands traits je fais pareil avec les mots je trace des grandes orbites et j’épie la peinture dans le miroir miroir  l’eauLire la suite

La peur qui espérait retenir la folie de n’être retenu par rien a fini par devenir aussi verte que les algues par le fond, ce qu’elle retient s’est  laissé porté sans pathos par le courant sans juger de rien ni être détenu ou alors temporairement le temps que les accroches cèdent et que les pointsLire la suite

plus que la présence le choc violent de la pluie a interrompu la nuit elle s’est mise a déverser un flot d’insultes, de coups bas elle était aidée par le vent elle a essayé de m’atteindre dans mon sommeil et de fait je me suis réveillé j’ai bien compris qu’elle m’en voulait d’ailleurs le rêveLire la suite

Suppose qu’elle ne te regarde jamais ou pas, suppose que la lumière du jour ranime ce feu éteint qui brûle dans l’ombre, que tu ais froid, feu froid, my boy, que tu ne respire plus que tu t’éteignes sans orbite ayant banni l’amour, qu’à jamais disparue la ligne des lignes de ta main se détacheLire la suite

Alors que je m’apprêtais à geindre, sans doute fatigué ou déprimé quelque chose dans la journée d’hier et qui me tient à cœur m’a mordu les fesses. J’ai eu un haut le cœur, j’ai sursauté. Se mettre en orbite, impulser un mouvement décisif et puis quand tout tourne pourquoi ce silence soudainement qui accompagne monLire la suite