Sur le journal des jours s’effacent les portées de lignes sensées aider les oiseaux. A chanter. Le silence bruisse entre les veines du bois et s’y est installé pour longtemps comme pour un long hivernage. Ce n’est pas de refuser de desserrer les dents, de cassures ni de froid, un sourd gourdissement et la rivière  prise sous les glaces continue à lentement couler le jour, la nuit est un long halo .

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Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

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