granitaire

L S 2003 mamelles lactaires la sève entaille l’accueilcharismatique la calligraphie de l’instableperce les trouées en coulées bleues de noir femme pluie déhanchée dans le rouge ronde granitique à l’assaut des douces lisseshorizontalité contradictoire tu ouvres dans la largeurbouche delta les faîtes du nœud ondulatoire émancipation nivellée dans le pasalezan propitiatoiretu avances au tranchant précipité

NEVERMORE

et en ronde insatiableon a vu danser les motsmots farandole mots blessures, mots fatigues,mots joies, mots révoltes mots dont les êtres sont la têtedont les mains se rejoignent mots en toucher frénétiqueapaisement de l’écrasement et des mains qui se joignenten boucles d’obstinationferment les plaies de la laideur murmures en mélopéescomme autant de lettrescette phraseles motsLire la suite « NEVERMORE »

violences d’effacer

…courbes douces et violences d’effacer ce qui pourrait renaître Un homme en mémoire et un embryon d’avenir (Aslé) Comme quoi tous les regards sont permis, violences d’effacer, certes pas ce que mon geste peignant impulsait, en tous les cas de  façon consciente,  non je pense que c’est le monde qui est en plein effort deLire la suite « violences d’effacer »

au pays du long nuage blanc

fini de lire le journal de Charles Juliet en Nouvelle Zélande, de Juliet je connaissais surtout les entretiens avec Bram van Velde, concentré de puriste attitude en Art, qui  m’avait marqué et en même temps ennuyé car répétitif  , la nouvelle Zélande, le pays où je voulais émigrer quand j’avais vingt ans et dont leLire la suite « au pays du long nuage blanc »

ouvrir le rien

« … elle ouvre le présent à partir du rien, un rien dont l’ouvert est le jour. C’est pourquoi de toute sa réalité elle repousse les avances de l’étant sous la garde du principe d’incertitude. Elle se tient, elle tient l’être hors de soi. Elle existe à intérioriser ce hors. C’est en ouvrant ce vide, dehorsLire la suite « ouvrir le rien »