Qu’y a t’il de si magnifiquement apaisant à saisir à deux main un visage et l’approcher de soi, la main et le visage si proches à ce moment là le visage ne se contemple pas et se détache presque de soi où il se sait planté, le corps, la certitude, la psychologie, la relation vient rompre ou cueillir comme une fleur le simple fait de s’approcher, mouvement lent des sens et du toucher, l’haleine et la rugosité des mains corps de brune et parfumée si ce n’est la douceur, la prescience et la confirmation que l’immobilité solitaire et son angoisse a cessé, le portrait est flamboyant mais l’œil est apaisé, il est calme et complice, il sait qu’il ne risque plus rien.

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Dans le cas contraire tout se fait flou et pesant, aucun nom ne conforte mais là dans le calme il y aussi ces moments et ces endroits ou la spatule est allée vite à grands traits pressée de soupeser hors de l’aléatoire les zones tendres qui lui sont permises, de la robe, de la bouche, de là où poser la main, le doigt et la pression douce, le visage est resté mystérieux, dans un visage et sans pluie, sans ces grandes allées et ces trainées de suie qui font craindre, de disparaitre.