Je me suis servi de la nuit comme d’un levier
tenter de me hisser moi même vers l’irradiance de la Lune toute l’aide qui perçait des étoiles et les hourras des légumes
gisant de fièvre à même mes doigts un ver s’en retourne luire
filets d’or épingle
à travers le feuillage
pomme splendide
gîte au plein Astre
et me penchant au balcon sans aucune peur du vide
une coulée me permit de voir le reflet des marées
ouverture de sable brodée des coraux
pansement tes lèvres quand elles se mettent à trembler
Soif
pour une pluie divine la peau dans les embruns cesse sans aucune arrière pensée passant et repassant jusqu’à serrer au plus fin le motif
pour finir le voyage
chahuté
la fatigue
car les cahots comme si ballot sur le dos d’un chameau sauts de ses lourdes pattes élastiques
mais la corne est aux pieds foulée dans les herbes
ou une caravelle que je voyais voler dans le ciel étaient-ce les nuages ces fils où je glissais à m’en faire mal je me retourne dans mon sommeil cherchant l’issue au pourpre
cela semblait sans fin et qu’importe le sens inverse à la pesanteur
me hissant à revers et pesant nonchalamment vers un bleu trouée d’or vert
allongé le nez aspiré sans odeur
une nuance de bleu
j’avais rencontré au désert la nuit quand l’âme est rechapée l’immensité clairvoyante filles vivantes les fleur d’un matin pointent dans la rosée c’est retrouver le minéral dont l’étoffe est faite pointe de la nuit
des jours et des jours et de la résistance et la chaleur
brouille de bleu si bien qu’on ne pense plus qu’à ça
et aux grains la-haut qui filent
Lamber, tu joues si bien avec les mots! Merci!
Du pur snif cocalune ou quand fuse fusée à la Lune.
snif snif ! Cocalune , bien trouvé ! merci pour les pétards à la Lune !