Un jour se promenant auprès d’un bois et y pensant une abeille s’est posée. Une chenille en métamorphose et y songeant un bain de douceur comme ambre ne sachant pas et devinant.
comètes & dust
sous l’aisselle une grappe dit assez l’opposition
peut fournir une incrustation poétique
sur la touffe descendante des fruits desséchés ressouviennent des premiers temps de l’assèchement
quand le fœtus à peine formé attirait à soi les astéroïdes
aujourd’hui étendu sur une chilienne je regarde les asters
je ne peux me méprendre
tous ces points que sont les feuilles ces bris de lumière matières odorantes en cercle boucle autours du mont qui forme la corolle
est-ce assez bien dit
sont bien le résumé d’une histoire de la fertilité
un dispositif aussi efficace qu’une carte dispose les attractions et giratoire sont les chemins par lesquels s’amoncellent et par quoi le mouvement parvient à instituer un magnétisme
il faudrait faire des trous dans la syntaxe et enlever grain après grain tous les verbes à la coloration douteuse et ne laisser que les polarités semblables
flèches ces retours nécessaires à la modulation
butine ne dit pas la contraction ni la déjection
on aurait alors tonnante une paroi couvrante seuls les points distingueraient l’immobile semblerait matière alors qu’elle ne l’est que par points
l’aster semble pareille
la partition dans la langue est destinée à faire se rejoindre le goût des signes
il brille des luminosités à la fleur qui sont des lenteurs par lesquelles tout s’accélère
il n’y a qu’à voir le vol des bourdons et l’empressement des pollens
le bruit crissant des trajectoires tâchant de rejoindre les tiges qui s’effarent mais s’effacent
une herbe
désemparée figée
ions électrisées élaborent un plan conçu pour évader d’une métaphore sont bourdonnement des tissus synchroniques
un désordre visant à la survie dont on ne sait ce qu’il adviendra, c’est pourquoi elle dérape
tandis que sur le hamac tu rêves aux turpitudes des baleines aux dissensions des phoques et à la dislocation des pôles en désaccord fracassant la branche ne concevant pas son appartenance au rhizome et se pensant racine car de sa vue inversée émiette des sons fusant une formule mathématique quand en cuisant elle n’est plus que vapeur ou fumée qu’ils hument quand elle brûle
il y faut un sujet
mais est ce sûr ?
le sujet peut se trouver à la périphérie alors qu’un centre est illusoire mais surtout périssable même si en dernier lieu une fois que le reste à cédé ou s’est recréé sur d’autres bases un essaim sur un plan périphérique
l’usage des racines dont les bouts touchent aux langues mortes certaines désintégrées et n’exclamant plus que dans le souvenir des idiomes éteints perceptibles revers des érosions
cela dans les inflexions des mots au sein des lettres autant patte de mouche que traces de comètes
on remonterait dans les aigus crissement de l’os sur la pierre dans l’effort de la survivance du visuel dans le sonore, diphtongue et son pendant ne sont que les grondements reliés au tonnerre d’où l’impulsion première car il y a dans une gueule la gestuelle première
comprise comme précipitation lorsque le couteau rompt la peau et tranche.
dérapé
dans le fossé
un platane y pourvoit
une flaque s’enrichit du sang et d’os brisés
A façon façonner une géométrique géographie. Pays en sont les paragraphes d’aventures, l’hors dimensions à parcourir à pas de sens.
//// Les vents de l’Inspire ! exclamatif ///
hé hé ! quite so ! des mots qui me plaisent dans ton com , me donne envie de refaire mon sac et d’arpenter ! en aventure pour redécouvrir les chemins de la géographie de la milky way , des raies des pinèdes
merci Amiga
je repasse pour les mettre bien sous champs à jaillir. et puis bouillir, et puis bulles mousses, grand bain. Voyageur.