Graine écorce
voir l’air une pousse
la surface du monde est la mémoire
laissé seulement vibrant
un ilot de réel
dureté
face au devenir
laissé vide ou mate étoffe enveloppé de poussière le soleil
brille mat en soi
à la pointe ou museau pesant
du soleil levant
l’érosion surgissant
incrustée dans les veines
aliment zébré les rayures couvrent la douceur
couvant
une lumière Aube
conte l’histoire cette traversée
ces allées venues
dont il reste les traces
d’où l’on peut situer le point brillant de l’être au bord
succion l’avalant
la pression du doigt sur la corde
l’oeil et la bouche
la gourde des soifs
repose sur un socle
la graine dont demeure la carapace
tenu au corps
devenu peau sous-jacente
de cette ile en prélude
dans le chaud comme une fixité
nage se déployant dans ce présent
les transformation contenues
semble se mouvoir
sans que l’être bouge
se satisfaisant de déployer des ailes de sable

Ce que j’aime tout particulièrement dans celui-ci, c’est comme un déroulé » sans que l’être bouge »…le déroulé d’une mémoire …j’aime beaucoup ton tableau…la terre est d’or. Merci Lamber !voilà de quoi bien commencer ma journée. !