un rêve
entre corde et brume
tressée
des milles contemplations
l’eau du fleuve
pavées des fièvres de ceux qui sentiront la mort
les maisons multicolores dans la ville qui peut n’être que noire
noirs de l’Atlantique qui font croire au bleu malgré le sang
la ville
remontant dans le reflet des trams
qui peine, danse, chant, bouscule les chaises dans la taverne
de la gorge
se fend la saudade voiles de la pureté les étoffes du mystère
lancé
sur les toits des négresses rient et les femmes dans l’embouchure déploient le corps que seule la jeunesse inonde d’eau, nageant se croyant surgi d’une fontaine la douceur de la mélancolie pour une fois rouge
vêtus de noir des hommes squelettiques, folie du pouvoir et l’orgueil, ne voient que
lèvres
au balcon où sèche le linge que
lèvres
couronne de fer forgé que
lèvres
deux seins entourent comme des jambes le bras et la main orientale
henné couve le
feu du corps débordant d’un peignoir mal fermé
et jurant
deux gros seins et le ventre
santa Maria ,
irradie
je t’ai peint
émergeant du tissu et les cheveux noirs
des orages d »été surplombent la plainte
et caravelles
la croix
devient voix
tue
l’arrogance
la blancheur devenue noire
et qui Mer à bout chante
très imagé et évocateur… compliments…
merci réchab , effectivement c’est l’image, les odeurs et le tactile , ainsi que la présence palpable qui me guide , merci de ton passage ,
à bientot
lam