le trait ne tient aucun compte de la chaleur, les toits où on ne poserait pas le pied continuent de cuire comme le pain chaud et rougissent établissant l’ocre rouge comme la dominante tranchant sur un ciel qui est simplement chaud
le blanc ne tient aucun compte de la chaleur, ignore l’ombre qui aussi mince soit elle à cette heure sent bon le poisson qui cuit dans les âtres et la boisson qui lentement rafraichi les hommes assis au pied la où tempère un croquis d’obscurité vif de lumière
le noir ne tient aucun compte des hommes la transparence de l’après midi se reflète sur la chaux qui peut paraitre blanche mais est plutôt bleuté et si l’on pouvait voir les femmes rire dans les rues ou près des fontaines colorier le jour de rouge
le trait n’emplit pas mais signale l’espace.
le très beau emplit lui de sourire le visage, le goût de la figue fraîche, la goutte roulant à la commissure des lèvres, les sens du ciel, tout est à sa place…Merci de ce magnifique voyage, encore dans ton univers
merci de ta bonne lecture , une envie de répondre à mes intentions de croquis et de développer des idées de saveurs de vie ,
des brouillons pour m’éclaircir la voix :!