Même si
La grande balafre
accroché à la carcasse du monde vieux
c’est la solitude coupée de la vitalité
vies sur l’autre rive les cent défaites de toutes les défaites
plus nettes que l’étincelle la mémoire portée en rive
les strates chapelet les graines rouges au toucher comme pour les couver de la paume le songe de la folie fable de la source
ici git la dérive de l’im-pensé pulpe rouge le sang du rêve est in-attendu.
à partir dans le non – dire le oui
le rire émietté
les vagues insensées absentées du réel l’esprit serait un jardin contradictoire
fleur épineuse les crocs de l’énergie un trou noir un phare,
l’humain veille
duvet le sol sur le monde
baobab fou
comme le fou les Paroles entre les écorces et la terre en frémit elle les entend ressasser les remous dans l’intensité
le temps sait être obscurité et profondeur
Chemin qui s’ouvre dans l’invisible alors qu’il n’y a pas de chemin
promontoire une absence se survit parole
secret partagé propagé de main en main clin à l’œil à l’acte à l’être
tracer les points et l’ambitus de l’ambigu qui situe
le puits dans la terre sèche rien à que ce qui se cache que d’éveillé;
comme une chair la terre et les fruits pâteuse la voix noire eau de la révolte s’accorde au vieil homme et ramène au sable la douleur la mort et le recul de l’enfant
pays rompu
éternelle résistance
l’homme a le corps dans le peuple et se souvient
sagesse incarnée dans le temps
un chant contourne les implications et se soumet à la nécessité
sourire qui pourrait être paysan et qui l’est quand il appartient à la terre.
Je te lis…
Je ne saurais dire… encore moins commenter.
La poésie ne sera jamais que ce lien qui oeuvre en silence à l’impromptu pour nous « relier » au sein des mots alliés… qui parviennent à se prononcer en instance du vivant émis à l’instant « T »… pour, en fin, parvenir à dire je ne sais quoi de vivant…
Tel un silence en « soie »… qui serait soi au bord du « vers »…
Sensiblement… Toute à « L’impromptu » insolite qui de prime abord échappe à notre compréhension en nous reliant… là…
marie-Christine
oui ,je te comprends , de plus en plus, mais l’ai je jamais fait , je ne dis pas que j’écris de la poésie qui suppose , à moins d’être libre, mais peut elle l’être , un ordre et une esthétique , moi , particulièrement en ce moment j’ai plutôt envie de creuser autours d’un pressentiment ( le sentiment muet que l’on a devant / qui reste à préciser, rendre à la vie – je suis face à une image , et je tente d’y voir clair en jetant à l’opacité des mots qui petit à petit tentent de circonscrire ou de rendre plus clair pour moi cette image, ou ce pressentiment
la poésie ou ce qui échappe aux règles dans mon écriture n’est en aucun cas style ou une célébration de l’écriture normative ou convenue (et donc peut elle être comprise?) mais fragmentaire tente d’entrevoir quelque chose ; elle n’est pas jeu ou alors si elle l’est elle l’est carrément ; pas ici ,
ici il s’agit d’un vieux texte retravaillé ,
le sens pour moi est assez clair et est explicité par la photo – référentielle évidemment ,mais le sens , et c’est pour cela que je demeure attaché au fragment poétique, est plus vaste que ce que les mots, l’image ou le concept peuvent induire ;
donc pour résumer , pas poésie mais tentative de se rapprocher , ici j’en suis au stade du brouillon , donc pas très loin
mais sait on jamais ce qui se véhicule ,
merci pour le commentaire M C, et j’espère que tu vas bien
Lam
Lâché de ballons
Brillons
Vers le Bon.
///
Vers le Bon
Deus
Amen
A Men !?
Oh my god
It’s good
————
Il y a du sang
Il y a des ballons
Il y a des mots
Et des bleus
Et du Bleu
////
Chié de ballons
Brillons
Vers le son
////
Bonbons à foison
La grâce du don
Te donne le monde.
hello souffle ! long time no see ! quelles nouvelles ?
Souffle is Life – n’est-ce pas ? C’est bien de te revoir en création.