Poème

Deux allongent un pas bien majorquin Deux si sont tout seuls au monde Nagent au bassin d’amourachement Deux feuilles hirsutes de pluie rouge Veine qui brûle deux feux sur la pluie Grelots d’eau résonnent à ventre joie Deux pas pressés aboient s’enlaçant Deux fous élus viennent de s’élancer