l’absence m’éloigne
l’ouragan me ramène
je survole
la tendresse infinie
thorax survolté
mes ailes brassent
le vent
m’emporte
au dessus des vagues
sursauts
de mon âme qui se débat
battement de cette île
que je suis
dans le soubresaut du bleu
sauvage qui
rouge et ronge
tant que l’organe
impulse
mon sang dans mon corps
diffus au sexe
l’espace large
l’amplitude degré zéro
irradié
du volcan ranimé
par les yeux
la longue
robe noire
et l’allonge
de tes bras repliés
aspire les points de mon contour
dans le blanc
catalyseur
de l’hypnose viscérale
