vole haut dans l’air
limpide
comme pensant nager vers la mer
l’oiseau
survole les cimes des forêts
l’envolée folle
comme axée sur le magnétisme
vitale la trajectoire
là où le vacarme des chahuts
véritable marché
où la tourterelle dans l’orage violet
survit aux fracas de l’éclair
fleurs jetées sur l’océan
aussi seules que la couronne couronnée
ailleurs sur l’ile
un tel poids pèse sur la poitrine
a beau parler de l’oiseau
ramène incessamment le cœur
incapable de s’éloigner
en plein vol scruter les signes de soi même
infini bleuté
sans l’espoir d’un nuage
ou se couvrir du cristal
de la plus vive des lumière