L’éclat tout à la lune
ton visage qui se promène à la nuit
fruits de fleurs
ensemencé aux lucioles
lueurs et diamants
m’emmènent à la lisière
bois et prairie carrés des demeures
qui sont des murs
où tu ne restes pas
tu glisses sur le coton
où il y a de doux arbres verts à l’ombre
de jolies coiffures rouges piquetées
de sourires flamboyants
venus de loin sur le flanc de la femme
lin tissé à ras des courants
rire et parlottes
entre deux fosses des mers bordent
les mots du ciel et les nuages purs de la durée
langueur à la jupe longue
se soulève le rythme de ta respiration
le temps est avec toi corde frottée
écho lent
entre deux vagues pousse la poussière
l’or l’indigo le coquelicot
la générosité fraiche de l’eau somptueuse
limpide mais gourmande le blanc
allumé de mèches sur tous les promontoires
de tes jetées orages mauves en drapé
autour des myrtilles mures
sur le bout de ta langue
il y a l’océan posé sur ton corps
aux vents verts
l’éclat de la fleur cueillie que tu porte à ta bouche
posée sur tes cheveux
se confond avec la pluie
souple qui fond sur ta peau