ne plus rien désirer tout désirer
j’écoute
un soir je dessine l’eau
puis la fleur
pure de ciel
pétale noir
comme ses ongles
qui
luisent
loin la-bas
où je me vois
entièrement
re naître
miroir
dans ses yeux

Dans le vide dans le silence
j’ai pensé
me fondre comme un pigment
gemme
dans le courant
des alluvions
se fraye
un chemin
retrouve le lit
de la vie heureuse
imprègne le sol
coule
vers son
embouchure.

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :