l’en bouche l’en tonoir va ramasser des mots dans ce clin ou seul le blanc de l’œil n’est pas noir. Pousser une porte sur le vide revient à se cacher derrière des livres que l’on ne voit pas, face ou de dos parfois ils bougent et migrent. Cela va de plus en plus vite Dans le fil étroit l’on entend que ça pousse Parfois un vieil homme médite La porte de Babylone s’ouvre c’est à dire que là où s’ouvre la porte des gens pressés se cachent Sautent dans les vides Il y a un brouhaha de tous les diables et les morts se mettent à chanter.

Dehors dans les rues ce que tu promène avec toi les barques obscures chargées des frères chargées des nouveaux nés On ne sait pas ce qu’il y a dedans tu grimpes sans grimper, la pénombre favorise le rêve et l’éclosion C’est pourquoi j’ai commencé il y longtemps à les ouvrir et à en faire des tas, c’est pourquoi je suis parti maintes et maintes fois vérifier si l’histoire était vraie Maintenant souvent l’histoire ne sert que de point de départ Maintenant la source coule Maintenant le monde est en marche Maintenant le monde n’en finit pas Maintenant le monde écoute.
https://soundcloud.com/matana-roberts/black-lives-matterall-lives-matter
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