Se posait la question, tout simplement, de ce qui refusait d’entrer, et s’exprime sans effort. Il ne faudrait plus que presque rien, la littérature n’existe pas, ou pour un instant. Laisser passer l’entrebâillement. Je le dis mal, se tenant dans une attitude nonchalante, ne plus utiliser les mots et les tournures et guetter le passage de la lueur. C’est biffer, biffer, biffer, plus rien ne passe, aucune idée ne brille, plus de laque, pas non plus la suite de mots qui fait illusion, pas de grand voyage, laisse entrer sans mots, c’est l’heure de balayer inlassablement balayer, le peu. Je sens bien que je suis habité par tous les projets de ces mots, je regarde le nuage se former dans ma fatigue je laisse aller, je refoule la grande prévenance et l’attention, pas complètement cependant car je veille. Ma tension fait que je suis dressé mais attentif à seulement ce toucher du soleil et l’attendrissement des ronds de la nature. je ne fais qu’attendre, je me rempli de l’accord danse lors le monde est si simple, ne veut rien, ces torsades dans ma pensée font faire des phrases froncer les sourcil et dresser les oreilles, non qu’il y ait un danger mais cela m’irrite, j’ai toujours été irrité par le verbe « faire », je dénoue, j’opte pour vibrer l’air de mes naseaux, mon nez charge d’attention, mes mains que je laisse pendante comme un capteur de l’énergie qui frôle, et calmement je ne veux rien dire.

Attentif à la moindre vibration perceptible offerte lorsque la langue se met à mouvoir. Attendre, oui. Et s’accorder aux courants captés. Les entrainements à dire les instants.//
Décidemment, ce « journal des jours » appellle et interpelle. Meci Lam pour cet espace qui offre matières verbales et organiques lectures.