La langue: mémoire d’usages communs. Finalement qu’est ce qui est « mémoire » ? Est, ce qui ramène et que certains partagent , à leur insu , sans qu’il y ait conscience de se souvenir,
La mémoire, une ligne d’eau que nous descendons, au seuil, le moment d’avant et que surgit les fils emmêlés, le flot et devant

Car ce que j’ai en tête c’est la grande difficulté de celui qui ne se souvient pas, qui n’a pas la prescience de ce qui le précède, peuple, homme, lieu , temps incertain, étendu mouvante, vie, perméabilité des lieux qui pourraient être de tous les lieux, je vois là le pliage, reproduisant la trace dans la superposition du même sur la toile, approximativement approchant la teinte, la marque qui tourne et retourne , la mémoire pourrait être dans ce drap, fibres, recevant dans ce qui tord prime impression sans expliquer et que cela choque, exister suppose bien qu’il y ait eu un avant et de ces avants portent toute chose en une liée, qui oublient.
Le fleuve devant soi approximativement neutre mais nous sommes portés, nous ne voyons que des reflets et le regard scénarise, s’arrêter et apprécier.
Chaque mot appelle les teintes, les ombres, les fosses et les allusions s’ils sont réflexifs des tas qui les ont formé, dispersé en provenance des brumes qu’en énonçant et s’appuyant sur l’incertain, mais ne faisant peut être que progresser retrouve des traces, les apercevant mal et de toujours les effaçant, ne fait que piétiner inquiet de toujours retrouver à cet endroit non la reconnaissance des choses mais le départ de la piste, l’odeur est un indice, de courir l’exaltation retombe sur le sol comme le drap les mêmes surfaces. Cette envie pense échapper et dans la danse les renouvellements, se retourner sur son passage, étonné d’y retrouver les pots où l’on était tombé. La mémoire alors est là, n’est pas faite pour apparaitre mais suscite et c’est la chasse exaltée.