à la verticale tombant
un plouf
le temps que le transport s’accomplisse
une respiration
suivi d’une tension – le silence – en entendant l’explosion
la mémoire
soufflante
laissée par le creux que fait dans l’eau la météorite – coulant
et le bouillon ou les remous
l’ellipse de plus en plus large s’élargissant le temps que
la pierre aille jusqu’au fond
heurtant la plus grande résistance qui soit
du fait
plus rien n’a lieu
occurrence 0
du fait de la résistance de l’immobilité au mouvement
la pierre +1
de cela nous sommes certains
mais c’est le doute sur l’objet pris dans la trajectoire – la pierre est un verbe et déchire sa constitution en précipitation
le bruit sans doute de la vitesse prenant feu , quelque chose comme psssssssch
la précipitation n’est pas une ligne droite mais
une ellipse progressant
en plongeant
accélérant comme sous le frein d’un pouls fiévreux
la formule mathématique
je vous la laisse après coup découvrir par de longs calculs
et je dis plouf
