écrire comme un long chemin
mes pensées se mêlent
au paysage
fermées ou plutôt
en boucle
me font revenir sur moi même
sur les anciens poèmes
alors que je marche
alors que je traverse
alors que je rencontre
alors que je relate
alors que j’avance
que je cueille des brins d’herbe sur la route
que je vois des fleurs
des cerises se pencher des pommiers
écrire fatigue lorqu’il ne permet pas detraverser
mais ramène à l’antérieur
ne mène pas à ce que l’oeil joyeux voit
entrevoit
outrepasse
voyager ouvre
même de quartier à quartier
le long de la ceinture
qui ceinture
mais s’échappe vers le nord
vers cet indéfinissable
ces chemins qui séparent du flot du traffic
ces murs de lumière
cette vitesse aliène
qui enserre
qui encage
est un ruban multicolore dans la coiffe
sous le foulard
agité
l’homme libre qui brille et s’échappe
chemin de traverse comme les dents d’un peigne libère les cheveux
devenus fous
alors sur le chemin
emprisonné
malgré moi
sous mon rêve
calotte imaginaire
et soif de vent
je rejoins le mouvement e
t ouvre une porte là où chante e
t atablé o
u acoudé a
u comptoir d
evant la glace
j’écoute chanter s
ans liaison
d’un seul tenant
je souris
je parle presque .
J’aime ses mots
merci !