à tous petits pas les yeux enfouis dans les deux à deux pas de mes pas les fougères déploient ce qu’elles peuvent de leur vert
elles ont des pointes qui rougissent aux mousses pensant à l’eau le lac et de la fonte la regorge de l’Océan froid ou pas si chaud
les mains dans les moufles car ce n’est pas l’été assez pour ne pas retenir le pas et s’empêcher de penser pesant sur le chemin
ce n’est pas le chaos personne n’interrompt rien sauf peut être le cœur qui rétablit la vérité quand craque l’arbre et s’effondre
Oh que j’aime ceci : « ce n’est pas le chaos personne n’interrompt rien sauf peut être le cœur qui rétablit la vérité quand craque l’arbre et s’effondre »
J’allais écrire le même commentaire puisque j’ai aimée cette phrase qui parle tant.
merci de votre regard sur ces mots, chemin de mots allant à la riviè-re mais nous n’en sommes pas encore là !