Si l’on imagine que nous plantions le maïs encerclés de bois où nous allions chasser
et de rivières
et de prés
si l’on imagine que nous étions de maison tuiles de bois ou planches de feuilles bancs d’arbres et le poisson ou le confort des jupes de rire et la parole cerclant la parole dans la chaleur du feu
grains
de grange
franges
de fête
sarcler la terre en surface pour ne pas lui faire mal et délicatement enfouir une graine sentir le sol éclore
voir la tige lever et se nourrir de fruit
enceinte de la forêt
sans enclos
et d’herbes
plancher d’aiguille
le temps
de cuivre
à perte
de
vue
sun tan
corn
& fields
Sahnish
live
paix
de planter
récolter
danser
soleil
et coudre
la peau
et broder
baies
joie de perles
et rondement les mottes
la paix de poser le pied dans la marche
se sentir dans la beauté réconforté de l’habit comme un aigle
et les heures et le temps qui se plisse il n’y a pas de fin aux ondes de la tranquillité

Si un jour des hommes comme des bêtes étaient venus nous chasser nous tuant comme des bêtes et faisant sécher nos peaux et si un jour le sang coulait dans la forêt pour des siècles l’intranquillité et la peur et la colère
nos peaux se seraient mises à mordre et les saisons à enfanter auraient reconstruit le bois et reboiser l’argile ce serait déjouer la rivière
et peut être il nous serait venu des dents