Un élan quand couvre une ineffable douceur
je veux parler de la neige
de ce recouvrement subtil des toits
des champs à perte de vue mon attention est grise et glisse
cherche à effacer les prises d’une impulsion à sa simple expression
et pensant à ce toujours que j’avais perçu sur le seuil
cet inouï quand le matin attend le soir et que la blancheur s’allie à la nuit
à l’oblique une avancée dont on ne viendrait jamais à bout
Une caisse de bois vide
l’inopérant des larmes
Dont il ne reste que l’intention
nocturne
la terre aspirée le rouge sanglot et la mâtinée triste emmaillotée dans le blanc
désarticulé
sur les toits un homme s’est lâché.