Souvenir d’un lieu cher

Un élan quand couvre une ineffable douceur

je veux parler de la neige

de ce recouvrement subtil des toits

des champs à perte de vue mon attention est grise et glisse

cherche à effacer les prises d’une impulsion à sa simple expression

et pensant à ce toujours que j’avais perçu sur le seuil

cet inouï quand le matin attend le soir et que la blancheur s’allie à la nuit

à l’oblique une avancée dont on ne viendrait jamais à bout

 

Une caisse de bois vide

l’inopérant des larmes

 

Dont il ne reste que l’intention

nocturne

la terre aspirée le rouge sanglot et la mâtinée triste emmaillotée dans le blanc

désarticulé

sur les toits un homme s’est lâché.

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

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