soufflet l’ardence dans les draps soulèvent le souffle de la nuit
quand par la fenêtre les étoiles
une orange sans pelure acclame
comme une voile cinglante entre mes bras la douceur d’une Lune irréelle
entre tes jambes cette toison brille
tisons entredeux feux tes cheveux
les vents caressent par ce rideau les yeux clos aux couleurs du velours
tes mains consentent à la voie du lait
pour que dans l’obscurité je brule
quand la venue du jour doucement nous réveille et qu’argente l’olivier
entre les buissons accrochée aux épines
la lumière entre tes cils ranime la rosée
Ce sensible à vol au feu.
oui il y a tout cela, l’amour qui brule pour que l’on marche , ces phrases et ces mots qui cherchent quelle place ils doivent occuper et comment , comme un paysage se comprend ou comment l’homme se situe dans le paysage, comment il parle et voyage, comment sa pensée et son amour s’étoffe dans ce monde et qu’il s’agrippe ou regarde dans les yeux ce qui finalement est sa vie