tisonier

soufflet l’ardence  dans les draps soulèvent le souffle de la nuit

quand par la fenêtre les étoiles

une orange sans pelure acclame

 

comme une voile cinglante entre mes bras la douceur d’une Lune irréelle

entre tes jambes cette toison brille

tisons entredeux feux tes cheveux

 

les vents caressent par ce rideau les yeux clos aux couleurs du velours

tes mains consentent à la voie du lait

pour que dans l’obscurité je brule

 

quand la venue du jour doucement nous réveille et qu’argente l’olivier

entre les buissons accrochée aux épines

la lumière entre tes cils ranime la rosée

 

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

2 commentaires sur « tisonier »

    1. oui il y a tout cela, l’amour qui brule pour que l’on marche , ces phrases et ces mots qui cherchent quelle place ils doivent occuper et comment , comme un paysage se comprend ou comment l’homme se situe dans le paysage, comment il parle et voyage, comment sa pensée et son amour s’étoffe dans ce monde et qu’il s’agrippe ou regarde dans les yeux ce qui finalement est sa vie

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :