Natalie Merchant les poètes et l’enfance

 

en nous servant de l’intemporalité comme une brise fraiche du temps, rappelant qu’il est relatif et que les poètes d’hier sont les poètes d’aujourd’hui, résidus de toile que comme un volcan non éteint nous pouvons réveiller évident que ses chansons d’aujourd’hui ont 100 ans , deux cent ou trois cents ans , maybe more !

 le souvenir des tessitures montent des cordes,   le souffle au vieux père, bois de cendre qui pleure, ou rit selon que la voix demande

Nathalia Crane

C’est cette perception erronée des limites, ce calme dans ce retrait de la frénésie,  la jeunesse et les étincelles de la friction au présent cachent le si grand calme qu’il y a à lentement concevoir la douceur de la caresse d’un vieux livre et la typographie tendresse  du cuir qui parle, et le papier glisse des chuchotements  d’une voix qui a eu le temps de mûrir, la saveur des vieilles caves

les mûres

et playing with words  l’éclair dans la malice est aussi jeune qu’un phrasé rock et la même intensité mise à susurrer les vers qu’à évoquer my skin, ou le carnaval la voix rauque et le défi dans les folies douces des poètes de ces grandes maisons du passé, d’où ils pensaient s’échapper, souriant de défi à l’ordre victorien, la poésie subversives de la victoire sortis d’un coffre aux jouets, l’ours en peluche a perdu son œil et ressemble à Pew quand il vient à l’old Benbow et Cummings pour une fois sage avant d’aller se coucher, s’ennuyait dans la bibliothèque, l’émotion après l’écroulement d’une construction en Mécano ou de Légo

I shall buy a little orphan-girl
And bring her up as mine

Natalie Merchant

Jeune fille es tu devenue mère mais tu es tout à fait semblable à celle qui chantait les chansons impossibles et dont l’œil narguait dans ton corsage les fleurs empoisonnées d’une nuit blanche

et si le temps sorti des rayonnages et rayonnant à ouvert les pages à peine moisies des mots brillants comme neuf et désuet et abracadabrant à l »apesanteur d’un haut fut de chêne, un brew qu’on croirait infusé de la veille

 

the world would be upside down
what a topsy-torvy world it would be
the world would upside down

la femme enceinte de la veille est sereine, et débarquée dans le port de Boston, vaguement chinoise et poupée désarticulée, la cire blanche un peu flétrie un grand père se prend pour une petite fille et qui pouvons nous si « janitor’ boy« ‘ il chevauche un cheval de bois en déclamant

Is mighty plain  » quoth he;
Tis clear enough theElephant
is very like tree ! »

à chaque phrasé une clarinette répond un violoncelle

étonnement

comme une porcelaine de Sèvres soupirant sous un saule et regardant les poissons s’envoler

 

Publié par Lamber Savi

Défiance créative: peindre, écrire, traduire, simplement suivre les bulles du courant http://about.me/lsavigneux

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