
des deux versants cela s’explique aisément
par la chaleur
la sensation de limite
et
la photographie aérienne
et si les pas des fourmis ne se voient pas
et si le long de la ligne une géographie animale
ou du moins biologique
ou ce qui sous-entend
les déboires près de l’étang
et si pour boire il faut s’élancer
en ligne et point sable ou végétal
a distinguer ce qui empiète
et même si ne dispense pas

de la marche
de la vue
de tordre
de se mettre dans ses pas et de mettre ses pas les rêves tendus sur le fil distendus qui s’observent
quand les muscles tendus l’oeil dans l’orbite s’alimente au réel

de près tout semble si différent agglutiné ou séparé matière grimpant ou descendant quand poussent sans plan apparemment arrêté les essences qui pourtant vivent et qu’ils ramassent qui est la soif des vies à vies
dans le rouge de si près je ne vois rien les vivants entretuent les morts du moins il semble

La ligne fabriquait l’horizon,
Et le regard,
Qu’il fallait donner
Pour voir,
Ces pas de fourmis,
Ces pas de géant
De la géographie animale,
Et dans lesquels insérer les nôtres…
Oui, – bien entendu,
Dépendant du point de vue,
De ce qu’il embrasse…
C’était si loin,
Que même le mouvement disparaissait,
La marche, la course,
En figeant les vivants,
Dans une immense toile,
Où ils perdent presque leur place.
Mais je me souviens aussi,
Du mur mobile,
Le gris plissé,
Si proche pourtant,de ma taille d’enfant,
Et démesurément grand,
Qu’une seule surface ,
Dépassant le champ de vision,
Etait ,devant moi.
l’éléphant ,
Je ne le distinguais pas.
De si près, je ne vois rien….