
moment de recueillement ou il arrête le monde pour s’en saisir, ému par un beau sentiment ou un désir de beauté
saisir ce qu’elle peut saisir
il s’agit bien d’introspection, il s’agit de pensée
ce agit comme s’il entame dessin après dessin ce qui est une pratique où finalement s’épure ce qu’il a vu
trame ou à s’engager sur un chemin
assailli de tout coté
tracer la vision non pour en faire la carte mais parce qu’il n’est pas sûr de ce qu’il voit ,
le turmoil du visible est si prégnant que comment s’en sortir autrement qu’en jetant par la main l’attirail de point, blancs, valeurs, tons, lignes, noirs, ombres , couleur, le dessin est sous-jacent est l’idée la plus pure, dans le dessin est le fil tendu à l’esprit,
certains l’empruntent et deux esprits se parlant ou à plusieurs siècles de distance entrevoient, l’un impulsant l’autre renvoyant dans la contemplation ce que la main à vu
et su

à un moment le dessin

s' »apparente à la pensée qui prise entre les différentes dimensions du papier commence à instituer quelque chose qui instaure le visible
langage aussi, acupuncture et calligraphie
le mot alors s’intègre mais est mieux écrit, calligraphié, redevenu dessin
et visible
le mot parlé casse

dessin
mot qui est trompeur parce qu’il évoque les salles de torture et les professeurs qui enseignent ce qui s’apparente à la peinture, mais qui suppose un départ
hors de cet appris par où remonter le fil de l’esprit qui crayonne ou s’aide de l’encre, du trait, du point de la masse, des hautes, des basses, de l’eau, de tout ce qu’il veut et vers ce qu’il poursuit
voir est de l’homme n’est pas des dieux, le silence s’il veut , le bruit ou musique
portée
car lors-qu’assis au près du chemin ou mieux encore face à ce visage, aimé, mais qui s’impose dans toute la multiplicité de la réalité,inconnu à regarder, les portraits de Berger de sa mère en train de mourir, qu’est-ce ? cet effort de reconnaitre
l’indistinct du quotidien
l’imaginaire ou la philosophie la plus tendue

on ne sait plus
ou peut être le peintre sait-il et s’acharne à être à flot du monde et de lui même, et de l’autre
cela dépend
le dessin a pour nom, liberté