ligne d’ombre » bombée sur les éclairages
les lignes ne soulignent l’espace seulement dans les gris forment une
il ne s’agit pas de texture car c’est l’espace qui agit travaillé de torsion interne le gris même est soupesé comme une masse révélée seulement par les échancrures, ballonnements du fond
un lecteur attentif dirait que les rythmes sont à l’oeuvre dans le dessins qui dès lors mets en mouvement ascendance et contradiction
un sculpteur y verrait la matière infinie déclinant les tons témoignent et portent dans le discours l’équivalent perçu de la marche, en montagne et la fatigue ou les élans soudains, efforts qui déchirent l’opacité advenant une poussée quand dans le monde l’oeil ou le corps à perçu cette élancée
car on écrit bien que corps à corps et le dessin est l’écriture à même le corps
celui du monde et de ses évènements
quand une cabane à pic interrompt le chemin
ce que le geste mime ce sont les détours de la matière
mais aussi de l’esprit
le mimisme joussien se rappelle à moi impression que le peintre sans l’avoir lu en arrive aux mêmes conclusions à regarder le monde dans lequel le papier n’esst qu’un intermédiaire négligeable
où se reflète
spirit in the mass

le papier oublieux semble boursoufflé de lumière contenue
le dessin comme la matière même
est-ce ce tracé noir comme du charbon veine surajouté à la lueur pigments qui semble venir de dessous
crie catalogne !! valeur de mine et à grand traits le coucher rouge de sang fait barrage à la liberté
ou permet le passage
les vides ou les accalmies sont les tensions à vifs
le cri est sans appel étouffé dans les lignes de force qui enserrent à grand tempérament
ce geste qui est de ne pas accepter et qui ne cédera pas
la montagne semble nuage et repose sur la ligne, fonte d’horizon bleuté d’une douceur à peine émise sans que rien ne viennent troubler
sauf à venir de l’angle d’une trajectoire
la faille
Asturias
Ronda
la montagne est navire ou ciel
les traits cordages et les blancs voilures
la matière sourde tout autours et en dedans le cri
la plus grande pesanteur distille comme on dit pistil d’une fleur
l’ouverture au champs entre les tremblements comme des vagues qui voisinent la courbe la pâte toute entière concentrée dans l’épaisseur le trait pour moi est surgissement en dehors de la masse et enfermée
de larges crayonnement retiennent dans une tension retiennent dans l’épaisseur l’ombre comme un bord indépassable d’où l’air libère un espace qui a sa propre densité,
mer si l’on veut, ou ciel ou matière reposante
échappatoire
L’homme à du le voir ainsi
les lignes comme découpe et renfoncement d’un réel tout empris et non ce tracé qui induit le trajet ou en chante les point de contact
juxtaposition acupuncture des sympathies et affinités des points du monde ou les lignes ne sont là que pour le signaler sans réelle pertinence
est ce le champs de la lecture, remémoration et énonciation dans le chant ou le dessin d’une présence sans que l’on parte d’un centre autre que celui de l’expérience